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Photo du rédacteurClément Chaudier

Réfléchir par soi-même


Qui dit rentrée, dit forcément nouvel article de blog. Et aujourd'hui, le sujet évoqué est celui de la "réflexion sur soi et par soi" face aux ambitions, impératifs et effets de modes de nos vies à l'allure infernale.


Face au fourmillement…


L’insouciante légèreté de la période estivale s’est refermée avec l’arrivée tonitruante du mois de septembre.


La rentrée est un fourmillement aussi bien professionnel que personnel ;


  • d’idées

  • d’envies

  • d’objectifs


Cette dynamique incite de nombreuses personnes à changer ou au moins à tenter d’instaurer des changements à travers de nouvelles habitudes.


Changer, c’est bien. Et nécessaire pour s’améliorer et évoluer.


Mais changer en se posant les bonnes questions au préalable, c’est encore mieux.


Certes, le changement passe par l’action, l’agir et la mise en mouvement.

Mais cette mise en mouvement s’initie depuis son soi intérieur.

Concrètement, cela signifie que toute transformation, pour être viable, doit être soumise à une réflexion profonde.


Et la thérapie n’échappe pas à cette règle.


prendre le temps de réfléchir


Pour illustrer ces propos, je vais me servir de SPEAK EASY.


Il est remarquable de voir à quel point le nombre de demandes pour entamer une thérapie explose en septembre.


Chaque jour, des dizaines de nouveaux futurs patients nous sollicitent. C’est 3, voire 4 fois plus qu’un mois classique.


En soi, c’est une excellente chose, car c’est une immense opportunité d’aider toutes ces personnes à prendre soin de leur santé mentale.


Et pourtant, si on creuse un peu, l’aspect positif semble moins évident.


Très rapidement, on se rend compte que ce raz-de-marée est souvent bancal.

Une grande majorité des sollicitations sont le fruit d’une agitation désordonnée et continuelle.

C’est la définition même du fourmillement propre à chaque début d’année scolaire ou calendaire.


Désireuses de tout changer, et très vite, les personnes oublient de se demander ce qu’elles souhaitent réellement faire évoluer en elles.


Et pourquoi elles souhaitent le faire.


pour se poser les bonnes questions


J’associe ce raz-de-marée à l’effet « bonne résolution ».


L’effet « bonne résolution » consiste, pour une personne, à lister une série d’actions visant à augmenter sa « valeur » aux yeux de ses groupes de pairs.


Or, cet engagement n’est ni le fruit d’une envie personnelle, pensée par et pour soi, ni celui d’une réflexion profonde construite à partir d’un travail introspectif.


La thérapie repose avant tout sur le fait de faire émerger cette singularité qui nous est propre.


Ne vous lancer donc pas dans cette démarche à la légère ou pour faire comme tout le monde.


Sinon ce projet sera irrémédiablement voué à l’échec comme le soulignent certains articles estimant que 80% des bonnes résolutions échouent rapidement.


Les exemples sont légions :


  •  arrêter de fumer

  • manger (plus) sainement

  • lire davantage

  • se remettre au sport

  • réduire les écrans


Et, la thérapie n’échappe pas cette règle.


et prendre les bonnes décisions


La thérapie ne peut pas être abordée seulement comme une nouvelle habitude à mettre en place.


Le travail thérapeutique n’est pas une résolution mais une révolution.


La thérapie est un bouleversement puissant et profond dont les fondations, une fois construites pour consolider son être, restent à vie.


Dès lors, cette décision exige forcément une réflexion personnelle et approfondie afin d’être sûr.e de son choix et des raisons qui nous poussent à le faire.


Car, passé l’effet de mode, la thérapie réclame des ressources telles que :


  • l’engagement personnel

  • la régularité

  • la patience

  • la résilience

  • l’humilité

  • l’investissement financier


Pour soi et uniquement pour soi


Il vaut donc mieux attendre d’être prêt.e que de se précipiter pour les mauvaises raisons.

Voici les 3 questions à se poser avant d’engager un travail sur soi :


  1.  « Pour quelle(s) raison(s) consulter ? »

  2. « Pour qui est-ce que je fais cela ? »

  3.  « Est-ce que je me sens prêt.e »


Comme tout projet exigeant, la thérapie nécessite de formuler un « why » puissant.


Le “why” c’est la force motrice qui vous permettra de rester motiver tout au long du processus.

De plus, si vous ne ressentez pas l'envie profonde de vous lancer dans une thérapie, ne le faites surtout pas.


Spoiler alert : consulter pour satisfaire quelqu’un d’autre ne fonctionne pas.


Même si les raisons de cette personne sont valables.


Enfin, vouloir consulter est une chose. Mettre en place les ingrédients nécessaires pour que la thérapie fonctionne en est une autre.


Vous devez donc être sûr.e de votre investissement, que ce soit en termes d'énergie, de motivation, de temps et d’argent.


Si vous êtes capable de répondre par l’affirmative à ces trois questions, alors vous êtes dans les conditions idéales pour vous lancer... 🧠


ON PARLE DE SPEAK EASY 🗣️



La newsletter de Pierre Guilbaud (journal de bord d’un entrepreneur qui partage ses avancés) met SPEAK EASY à l’honneur.


Pierre souhaitait (re)plonger dans un travail thérapeutique et nous avons eu la chance de l’accompagner dans le choix de son nouveau thérapeute.


Retrouvez sa newsletter où il parle de nous (en bien) 😃



À toi de jouer 🧠


Si tu souhaites sauter le pas afin de trouver le psychologue qui te correspond, tu peux faire une demande de recommandation personnalisée.

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